Communiqué de presse : Les travailleurs d’autres secteurs peuvent obtenir gratuitement leur permis de conduire poids lourds

‘Future Drivers’, la nouvelle formation lancée par le FSTL

Le Fonds Social Transport et Logistique (FSTL) passe à la vitesse supérieure dans la recherche de nouveaux chauffeurs poids lourds. Avec sa nouvelle formation ‘Future Drivers’, le FSTL s’adresse aux travailleurs d’autres secteurs. Les personnes actives dans d’autres secteurs peuvent tenter d’obtenir gratuitement leur permis C et CE alors qu’une telle formation coûte généralement 7.000 euros.

Le métier de chauffeur poids lourds fait, depuis de nombreuses années, partie de la liste des métiers en pénurie dans notre pays. Et cette année ne fait pas exception. Le secteur du transport en Belgique recherche toujours quelque 5.000 nouveaux chauffeurs. En réponse à cette pénurie, le Fonds Social Transport et Logistique (FSTL) a lancé précédemment une campagne de recrutement et d’image ‘enrouteverslaventure.be’ dont le but est d’informer sur le métier et inciter les candidats à envisager cette carrière. Le FSTL investit depuis des années dans des programmes de formation pour certains groupes cibles. D'une part, il y a les demandeurs d'emploi pour lesquels FSTL coopère avec le VDAB en Flandre, le Forem en Wallonie et Logisticity à Bruxelles. D'autre part, douze écoles où les élèves de l’enseignement secondaire professionnel peuvent suivre la formation de chauffeur routier à partir de 16 ans.

D’autres secteurs

Les nombreuses démarches toujours en cours semblent pour l'instant insuffisantes pour combler la pénurie que connait le secteur. C’est pourquoi le FSTL lance une nouvelle initiative ‘Future Drivers’. Il s’agit d’une formation durant laquelle les candidats potentiels peuvent tenter d’obtenir leur permis C et CE et ainsi acquérir les compétences nécessaires. L’organisation souhaite se concentrer davantage sur les travailleurs d’autres secteurs, ce groupe cible qu’on appelle également les entrants. « Pensez à un artisan qui a toujours rêvé de conduire un camion mais qui n'a jamais pu obtenir le permis de conduire correspondant pour diverses raisons », explique Vincent Desrumaux, consultant pour le FSTL. L’un des obstacles possibles à l’obtention du permis de chauffeur poids lourds est l’aspect financier. Une formation pour le permis C et CE coûte environs 7.000 euros. Cela appartient désormais au passé. Le FSTL intervient intégralement dans les frais. Par exemple, la formation est gratuite pour les nouveaux entrants ayant des ambitions dans le secteur du transport.

Sélection

Les candidats potentiels – tout âge confondu – peuvent s’inscrire en ligne. Ils feront l’objet d’une sélection se basant sur leurs motivations intrinsèques et leurs fonctions actuelles. Le FSTL veut ainsi s’assurer qu’il s’agisse bien de nouveaux entrants et non de personnes qui cherchent simplement à obtenir gratuitement le permis de conduire à d’autres fins. « La motivation est très importante. Les candidats doivent être prêts à suivre cette formation en plus de leur emploi, le soir ou le week-end. De plus, la formation n’est pas liée à une durée déterminée. En tant que candidat, vous décidez du délai d’obtention de votre permis de conduire », ajoute Vincent Desrumaux.

La formation via ‘Future Drivers’ est organisée en collaboration avec Federdrive, la fédération des auto-écoles belges reconnues. Le FSTL aide, entre autres, les candidats à trouver le bon endroit pour passer leur permis de conduire. Un consultant à plein temps assiste les candidats pendant le processus de formation. Il vérifie régulièrement le déroulement de la formation et veille à ce que les candidats se sentent accompagnés.

Perception erronée

Le FSTL n’a pas d’objectif concernant le nombre de candidats formés. Avec l'ensemble du secteur du transport, il souhaite principalement former le plus possible de personnes pour pourvoir les 5.000 postes vacants. Dans les années à venir, de plus en plus de conducteurs atteindront l'âge de la retraite, ce qui risque d’aggraver la pénurie. Selon Vincent Desrumaux, il semblerait que de moins en moins de personnes souhaitent devenir chauffeurs routiers à cause de l'image erronée de la profession : « Il existe une perception erronée selon laquelle le métier de chauffeur poids lourds nécessite peu de compétences et qu'il s'agit d'un métier monotone où l'on est sur la route 60 heures par semaine et jamais à la maison. De nombreuses compétences sont en effet requises et il existe des dizaines de possibilités pour occuper le poste de manière variée et passionnante. »

 

À propos du Fonds Social Transport et Logistique

Le Fonds Social Transport et Logistique est un fonds de sécurité d’existence paritaire. Les fédérations patronales et syndicales siègent ainsi au conseil d'administration du Fonds Social Transport et Logistique. Ses trois missions sont : premièrement, la redistribution des avantages sociaux complémentaires pour les ouvriers tels que la prime de fin d’année et l’assurance hospitalisation. Deuxièmement, le soutien à la formation des ouvriers au moyen d’aides financières et la collaboration très étroite avec les partenaires de la formation que sont l'Enseignement, le Forem, Logisticity et le VDAB. Le FSTL met d’ailleurs à disposition des camions. La troisième mission est l’élimination des points critiques du secteur en termes d’emploi et de sécurité sociale.

-- Fin du communiqué de presse ---

Deux candidats qui suivent actuellement le projet pilote sont disponibles pour parler de leur expérience :

« Être chauffeur poids lourds a toujours été une passion. Lorsque j’ai découvert le projet de formation du Fonds Social Transport et Logistique, je me suis dit que j’allais enfin pouvoir réaliser mon rêve. Dès que j’aurai mon permis C et CE, j’espère décrocher une place dans le transport international », confie Benjamin.

« Après 26 ans dans le domaine de l’industrie, j’avais envie d’autre chose. Je me suis renseigné sur les métiers en pénurie et j’ai découvert la formation Future Drivers qui me permettrait d’obtenir mon permis C et de me réorienter. Je n’ai donc pas hésité une seconde », confie Stéphane.

SFTL_Communiqué de presse Future Drivers.pdf

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Amélie Putmans

Racin Communications